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Agesys accélère encore sur le télétravail

Agesys accélère encore sur le télétravail

Désormais, la moitié des 68 salariés de cette entreprise d’Inovia interviennent à distance. Chez eux ou ailleurs.

La « coffee place » quotidienne de 10 h 30 et de 15 h 30, peu de collègues la ratent. Cette pause-café virtuelle, en téléconversation, est devenue une tradition pour les 68 salariés d’Agesys. Car même en dehors du confinement, ils ne se croisent pas si souvent dans les locaux de l’entreprise de service informatique, ce bâtiment en pleine verdure du campus Inovia rénové voilà neuf ans. Et pour cause : la crise sanitaire a encore renforcé le réflexe du télétravail, testé dès 2013.

« Ça s’est largement développé, près de la moitié de nos collaborateurs le pratique désormais régulièrement. Moi-même, je suis en télétravail quatre jours par semaine, confie Christophe Thuillier, le fondateur de la société. Cela concerne de plus en plus ceux qui assistent nos clients dans l’utilisation de serveurs et de systèmes de stockage de données ».

Agesys s’était déjà démarquée en prenant la décision de fermer entièrement les bureaux de son siège huit jours avant l’entrée en vigueur du premier confinement, début mars. La poursuite des restrictions a depuis « bougé les lignes », constate le dirigeant, parmi sa clientèle de sites industriels partout en France : « Alors que leurs propres équipes sont présentes dans leurs locaux, certains ne comprenaient pas que nous, prestataires, intervenions à distance. Mais après le déconfinement, ils ont pu se rendre compte du gain de temps et d’efficacité ».

« Préparer les repas de mes enfants, faire un peu de sport, c’est important pour être plus zen »

Aurélia, une assistante de gestion embauchée à Agesys voilà 11 ans – « On était encore 25, à l’époque » -, apprécie ce virage collectif. Mère de deux enfants de six et deux ans, elle préfère télétravailler durant trois jours, chaque semaine. « Leur préparer les repas du soir et du midi, faire un peu de sport, c’est important pour être plus zen, témoigne la jeune femme. Je pense que cette organisation responsabilise encore plus chaque personne : on voit que l’entreprise a confiance en nous ».

Chargé d’affaires, Cyrille a lui aussi besoin d’autonomie, derrière son écran : il est sans arrêt sur les routes. « Si j’ai un rendez-vous avec un client dans le Nord par exemple, je suis libre de travailler n’importe où. Ça peut être aussi bien de chez moi qu’au sein d’un espace de coworking, au café ou dans un MacDo, indique cet habitant d’Amiens. Le télétravail, pour moi, c’est trois jours par semaine au minimum ».

POINTS DE RENCONTRE

Et chacun se sent à l’aise, estime Laura, responsable administrative, qui avait rejoint l’équipe en 2007 : « Rien n’est imposé. Il y a toujours des points de rencontre entre nous, le lundi et le jeudi ». Cette Compiégnoise a trouvé son rythme : « Avec le télétravail, on gagne du temps. J’ai aménagé un espace dédié chez moi ». Tout comme Tania, qui demeure en pleine campagne, à une quarantaine de kilomètres de Noyon : « Au début, je télétravaillais une fois par semaine, mais c’est beaucoup plus souvent maintenant, glisse cette attachée commerciale. J’aime travailler seule. Au bureau, on peut être distrait »

DE L’EXERCICE AU BUREAU

Blog - télétravail - autonomie

L’essor du télétravail n’empêche pas le bien-être… au travail : Agesys compte mener à bien en 2021, dans le bâtiment du siège, son projet de « bureau debout » et de « bureau à vélo », autrement dit des lieux où les employés pourront profiter d’agrès afin de faire un peu d’exercice tout en accomplissant leurs tâches.

Article de presse : Courrier Picard