Entre 95 et 96 sur 100 : le score de l’entreprise noyonnaise Agesys à l’Indice du bien-être au travail (IBET), 22 à 23 points plus haut que la moyenne française des entreprises de service informatique, n’a pas laissé indifférent trois étudiants en management commercial. Âgés de 18 à 23 ans, Justine Fonteny-Lepron, Mélanie Buquet et Thomas Ferreira de Almeida, élève de deuxième année de BTS à Crépy-en-Valois, sont qualifiés pour la finale nationale du challenge de l’Association jeunesse et entreprises (l’AJE, qui aide à l’insertion professionnelle), le 16 juin, grâce à leur enquête parmi les 68 salariés d’Agesys, au campus Inovia. Fin avril, leur dossier sur le mode de management dans cette entreprise dite « libérée » avait été primé à la sélection régionale.
« Chaque salarié à son mot à dire, ça m’a marquée »
Élection des managers par le personnel, recueil de l’avis des collaborateurs par des smileys, primes au mérite attribuées entre collègues et aide au télétravail : le management participatif instauré par le fondateur d’Agesys, Christophe Thuiller, a tapé dans l’œil des étudiants… et du jury picard de l’AJE. « Ce qui m’a le plus marquée, c’est que chaque salarié à son mot à dire, et que tous les collaborateurs sont libres d’utiliser tel ou tel espace pour travailler, confie Justine FontenyLepron. On s’est dit que cet exemple était vraiment quelque chose à développer dans les entreprises ».

Pour Christophe Thuillier aussi, dont la société s’était installée à Noyon en 2012, l’objectif est atteint : « Il est très important de montrer aux jeunes générations que l’entreprise libérée est un concept qui fonctionne, une démarche réfléchie. Les écoles commencent d’ailleurs à intégrer cette dimension dans leurs programmes ». Prochaine étape pour le trio d’étudiants oisiens : réaliser une vidéo de 5 minutes afin de convaincre les pontes de l’AJE par des arguments chocs.
Article de presse : Courrier Picard