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À Noyon, Agesys avait généralisé le télétravail huit jours avant le confinement

À Noyon, Agesys avait généralisé le télétravail huit jours avant le confinement

Cette entreprise de 68 salariés a généralisé le télétravail dès la fermeture des écoles et collèges de l’Oise. Elle favorise depuis 2013 l’automonie de ses collaborateurs.

« Ma façon de travailler est quasi identique à celle d’avant « 

Les mesures anti-coronavirus n’ont pas vraiment changé le quotidien de Christophe Augendre : ce cadre d’Agesys était déjà un habitué du télétravail. Et pourtant, il habite à Noyon, à exactement… trois kilomètres du siège de cette entreprise de service informatique de 68 salariés, au campus Inovia. Son choix est l’exemple même de l’organisation qui s’est répandue dans les équipes dès 2013, un an après leur arrivée route de Guiscard : « On s’y était préparé durant 18 mois, puis le travail à distance s’est généralisé. Les collaborateurs peuvent intervenir depuis leur domicile, chez des proches ou, pourquoi pas, à partir d’un pays étranger, confie Christophe Thuillier, le fondateur d’Agesys. Seuls deux points de rendez-vous dans les locaux sont maintenus, le lundi et le jeudi ».

« On a pris conscience de la gravité des choses »

Si bien que l’entreprise a pris la décision de fermer son siège huit jours avant l’instauration du confinement, dès la fermeture des écoles et collèges de l’Oise, le 9 mars. « C’était vraiment par anticipation, car on a pris conscience de la gravité des choses, poursuit le responsable. Nos outils informatiques étaient prêts ». Les salariés avaient en effet l’habitude de se servir des tablettes, ordinateurs portables et autres scanners fournis par leur employeur.

Il a toutefois fallu innover pour les membres d’Agesys jusque-là amenés à se déplacer sur les sites des entreprises clientes, près des lignes de production : lunettes à réalité augmentée (qui permettent de visualiser des informations) et robots de téléprésence (capables de copier les mouvements à distance) sont entrés en action, afin de guider les interlocuteurs. « Nous avons développé ces usages depuis deux à trois semaines. Cela concerne une petite dizaine de collaborateurs, indique Christophe Thuillier. Ces systèmes, en fait, on les a mis en application avant l’heure ».

« On communique beaucoup en audio ou visioconférences »

Christophe Augendre, manager opérationnel, qui ne quitte plus depuis début mars le bureau installé à son domicile, n’est pas inquiet pour la suite : « 50 % de mon travail, je le faisais déjà à distance. Avec mon équipe, on communique beaucoup en audio ou visioconférences, tout comme avec les clients pour la gestion de projets, témoigne-t-il. Ce sont juste les visites sur le terrain, lors des contacts avant-vente, qui n’ont plus lieu ».

L’une de ses collègues, Tania Richet, une assistante commerciale demeurant à 40 minutes de route de Noyon, compte bien reprendre ses habitudes dès la fin de la crise du covid-19 : « Moi, le télétravail, c’est en général deux jours par semaine. On est moins dérangé ».

Des pauses-café virtuelles, matin et après-midi

Confinement ou non, la convivialité n’a pas disparu chez Agesys : pour la pause-café, une salle de conférences virtuelle, via le réseau interne, est ouverte deux fois par jour, à 10 h 30 et 15 h 30. Chacun derrière leur écran, les collègues parlent de tout et de rien. « Mercredi matin, ça a duré une bonne trentaine de minutes, sourit Tania Richet, assistante commerciale. Je trouve ça super d’échanger entre nous, après s’être connecté ».

Article de presse : Courrier Picard